Bovins de boucherie Commerce régulier des laitières

La fin de la campagne laitière et les sorties traditionnelles de DFI dans certaines régions entraînent un accroissement des disponibilités, notamment dans le grand Ouest. Les abatteurs en profitent pour stabiliser les prix face à une meilleure couverture de leurs besoins. Cette situation n’est pas applicable dans le Sud où les volumes restent limités face à la disparition d’exploitations laitières.

Le commerce est régulier avec des tarifs sensiblement reconduits pour les bonnes prim’holsteins P+/O– qui se valorisent autour de 2,80 €, et montent jusqu’à 2,95 € dans les régions où l’offre est faible. La grande masse des vaches P= se situe entre 2,65 et 2,70 €. Les tarifs vont de 3,15 à 3,25 € pour les normandes et montbéliardes O=/O+ et montent jusqu’à 3,30 € pour les R–.

Sur les marchés du début de la semaine, l’activité commerciale est assez régulière pour les races à viande. La vente des blondes d’Aquitaine est assez fluide. Les tarifs sont mieux défendus sur le marché de Cholet, avec des U lourdes valorisées entre 4,80 et 5,10 €. La tendance est au maintien des prix des limousines et charolaises de qualité bouchère. Les charolaises et rouges des prés se vendent rapidement sur le marché de Cholet, entre 3,65 et 3,80 €, avec une moyenne à 3,60 €.

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